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Je vous propose la lecture d'une lettre drôle et émouvante. Il s'agit de celle que Michel-Ange écrivit à Giovanni de Pistoia, alors qu'il travaillait au plafond de la chapelle Sixtine au palais du Vatican :
"A force de travailler dans cette cage la tête rejetée en arrière, un goître m'est poussé comme aux chats des rives stagnantes de Lombardie, si bien que j'ai le ventre rapproché du menton.
Ma barbe se dresse vers le ciel ; ma nuque se colle à mon dos ; mon échine prends la forme d'une harpe ; mon visage, aspergé de gouttes de peintures, se décore d'une riche broderie.
Tout mon poids se reporte sur mes reins qui grincent comme des leviers ; mes pieds ne sont plus guidés et vont ça et là comme ils peuvent.
Ma peau distendue devant et derrière, s'épaissit en replis relâchés ; bref, en tous sens je m'étire comme un arc syrien.
Il ne saurait ne pas être étrange le fruit d'un esprit qui louche avec l'oeil ; il ne peut viser juste le fusil que l'on a tordu.
Viens donc Giovanni tenter de secourir mon oeuvre qui ne prend vie ; viens sauver ma réputation ou dans cette entreprise je me couvrirai de honte."
13 janvier 2008
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"Je suis allé au milieu des bois parce que je voulais vivre dans la méditation, affronter uniquement les faits essentiels de la vie, et voir si je pouvais apprendre ce qu'elle avait à m'enseigner ; afin d'éviter de découvrir, si proche de la mort, que je n'avais pas vécu". David Henry Thoreau.