Actuellement à L'Accessoire,

petite expo de mes peintures les plus proprettes, 34 rue des teinturiers.


C'est une série qui s'appelle "refuges" ; oubliez le terme d'impressionnisme, avec lequel vous m'avez plusieurs fois gonflée ;) pour ma part, je cherche à peindre l'essence des choses et  la poésie qu'elles recèlent.
Si la touche est diffractée c'est qu'il est difficile d'être sincère durablement, que le vide est partout et que c'est lui qui permet le mouvement et donc la vie. Toute forme explose parce que la vie est mouvement intrinsèque et général.
Ne croyez pas que j'ai quelque mépris pour les impressionnistes, au contraire, mais mes histoires sont ailleurs. Le ciel est vaste et les arbres petits et tortueux, parfois des montagnes barrent l'horizon. C'est un travail sur les limites, la lisière de la forêt, la confrontation ciel terre, les limites entre les choses qui se délitent et tout se mélange. Apparaît alors l'absence de solution de continuité. La couleur révèle l'acharnement à l'existence et le mensonge de la vérité.
Et toutes ces petites petites choses pusillanimes vous disent que vous avez droit au bonheur !